Sur la colline qui surplombe les plaines Lebreton, dans le centre ouest d’Ottawa, près des rues Somerset et Bronson, se réunissent régulièrement des chrétiens depuis plus près de 150 ans.
Venus du territoire de la paroisse et des deux rives de la rivière des Outaouais, ils célèbrent leur foi au Seigneur, et sont aussi attirés par la prédication des frères Prêcheurs.
En communion avec l’Église d’Ottawa, ces chrétiens et ces chrétiennes vous invitent à partager leurs activités et leurs célébrations liturgiques, soit avec les jeunes au cours d’une Messe familiale, soit avec les adultes et la communauté conventuelle des Dominicains.
Fondée en 1872, l’histoire de la paroisse Saint-Jean-Baptiste d’Ottawa reflète à la fois la tradition dominicaine et son inscription dans l’archidiocèse d’Ottawa. Paroisse nombreuse à la fin des années 1950, elle est devenue davantage extra-territoriale. La mutation démographique du milieu l’a amenée à sa transformer. Elle est aujourd’hui une petite communauté chrétienne constituée de deux assemblées dominicales soit : la messe familiale de 9h30 et l’assemblée dite “paroissiale” de 11h00.
En septembre 2023, devant la possibilité d’un départ de la communauté et de la paroisse du 96 Empress, l’archévêque Mgr Damphousse, soucieux d’être prêt à toute éventualité, a émis un décret changeant le statut de la paroisse de ‘’territoriale’’ à ‘’personnelle’’, ce qui signifie simplement ‘’non-territoriale’’. Deux raisons ont motivé cette démarche. La première est que ce statut correspond à la réalité de la paroisse, qui n’est pas de fait territoriale, puisque les deux tiers de nos paroissiens ne vivent pas sur le territoire de la paroisse. En fait, la paroisse se définie davantage par le lien étroit et plus que centenaire qui lie paroissiens et Dominicains que par son territoire. La deuxième raison de ce changement est qu’advenant la nécessité de déménager la paroisse vers un autre lieu de rassemblement, nous serons prêts, puisque la paroisse n’est plus territoriale. Le décret entrera en vigueur le 1 novembre, 2023.
À l’école des dominicains, les frères prêcheurs
Qu’est-ce donc qui confère à Saint-Jean-Baptiste sa physionomie propre? Pour une bonne part, sans aucun doute, le fait que la communauté paroissiale fonctionne en étroite symbiose avec deux autres communautés, également localisées au 96 Empress : la communauté dominicaine et celle du Collège universitaire dominicain. Il suffit de penser, comme à un symbole représentatif de cette réalité, à la messe conventuelle de chaque jour à 11h45, où se retrouvent à la fois des membres des trois communautés.
Qui sommes-nous?
Saint-Jean-Baptiste d’Ottawa, c’est une communauté de taille restreinte, où la plupart des membres se retrouvent par choix, par affinités spirituelles, par la recherche d’un certain type de célébration et de prédication plutôt que par le simple rattachement territorial. Une communauté dont les membres peuvent se connaître et cheminer ensemble. Un lieu où, mise à dure épreuve dans une culture fortement sécularisée, la foi cherche, de façon signifiante, à se dire et à s’approfondir. Une communauté où peuvent se tisser ces liens de connivences que trahit une certaine joie de se retrouver après la messe familiale où celle de 11h00, un peu comme jadis à chaque dimanche sur le perron de l’Église de campagne.
Pourquoi former communauté?
La seule raison d’exister d’une communauté chrétienne est de nourrir la foi de ses membres et d’annoncer de l’évangile par les engagements et le témoignage de ses membres, soit pris individuellement où dans le cadre de projets portés par la communauté. À la suite des Apôtres, nous avons à proclamer la Bonne Nouvelle du salut en Jésus Christ et la joie de croire en Dieu. Regardons le chemin parcouru depuis 1872, et sans prétention, nous pouvons reconnaître l’action de l’Esprit Saint dans notre communauté.