‘’C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur.’’
– Mt 18,35
Chers paroissiens, paroissiennes,
Avouons-le, l’évangile de ce dimanche, cet appel à un pardon sans limite et sans réserve, nous fait trembler. L’appel est on ne peut plus clair. Nous sommes appelés à pardonner comme le Père pardonne. Autant de fois qu’il y a offense, il faut que pardon s’en suive. Deux raisons sont offertes. La première, c’est le fondement de toutes les exhortations chrétiennes : il s’agit d’imiter Dieu, d’être parfait comme notre Père céleste est parfait. La deuxième, c’est qu’il en va de notre pardon à nous. Voilà ce qui me fait trembler. S’il est vrai que la mesure que je reçois en matière de pardon sera celle que j’ai donnée, mon Dieu, qu’est-ce qui va m’arriver? Ma solution devant ce dilemme est double. La première est de me jeter dans les bras de la miséricorde. J’ai décidé un bon jour de croire que Dieu est vraiment aussi bon qu’on le dit dans les évangiles. Je fais ce saut de foi que dans sa bonté, Dieu me pardonne mes offenses, même si j’ai moi-même retenu mon pardon pour des offenses contre moi qui étaient autrement moins graves que celles que j’ai commises. Ma deuxième solution se situe au niveau du réalisme. À un niveau proprement humain, le pardon auquel nous sommes appelés en tant que chrétiens est, dans certains cas, tout simplement impossible. Il y a des pardons qui ne sont possibles que par la grâce de Dieu. Il faut en être vivement conscients, et faire à Dieu la prière qui s’ensuit : Dieu, accorde-moi la grâce de tous les pardons auxquels je suis appelé, et qui sont bien au-delà de mon potentiel naturel de miséricorde. Il faut demander la grâce du pardon, croire que cette grâce nous sera accordée, et faire confiance. Dieu s’occupe de ses enfants, de ses bien-aimés que nous sommes. Faisons confiance.
Nouvelles de la paroisse, de la province dominicaine, et de l’archidiocèse
Tout d’abord un rappel. C’est le temps de l’inscription pour les catéchèses préparatoires au premier pardon, à la première communion et à la confirmation. Ceux, celles qui ont des enfants en âge de recevoir ces sacrements n’ont qu’à parler à Sarah, s’ils sont à la messe familiale, et sinon, envoyer un courriel à l’adresse courriel de la paroisse, sjb.ottawa@gmail.com. Je me chargerai de transférer le courriel à Sarah, qui l’acheminera aux catéchètes et qui à leur tour communiqueront avec vous.
De très bonnes nouvelles de la province dominicaine et de l’archidiocèse. En ce samedi 16 septembre, un de nos frères dominicains, Jose Apolinario sera ordonné au diaconat à l’église de la mission hispanophone de Montréal. Qui sait, peut-être sera-t ’il un jour votre curé à Saint-Jean-Baptiste! Tout est possible.
Dans le même ordre d’événements, Mgr Damphousse va ordonner pas moins de six diacres permanents. Cette ordination aura lieu jeudi le 21 septembre à 19h30 à la cathédrale Notre-Dame. Une réception va suivre dans la salle paroissiale au sous-sol de la cathédrale immédiatement après la célébration. Les ordinations, ce sont toujours de beaux événements.
Nous revenons, le frère Dieudonné et moi, de la plus belle retraite que j’aie vécue depuis ma retraite d’entrée au noviciat. Elle était prêchée par l’abbé Marcel Caron, supérieur majeur de l’Institut Saint-Pie-X. J’ai tellement apprécié sa prédication que j’ai retenu ses services pour une retraite paroissiale ici à Saint-Jean-Baptiste pour la semaine qui précède la Semaine Sainte, 2024. C’est sous toute réserve, car il faut que j’obtienne l’aval du conseil de pastorale pour cette initiative. Ce fut pour moi un temps de grâce, et je voudrais que vous puissiez vivre cette même grâce.
Je serai absent de nouveau dimanche prochain, puisque je me rends à la Paroisse St. Mary’s de Vancouver pour la fête de son centenaire, à laquelle ont été invités tous les anciens curés. C’est le frère Michel qui va présider et prêcher en mon absence. Merci frère Michel!
Voilà les nouvelles en ce dimanche 17 septembre. À tous et à toutes, bon dimanche, bonne semaine, bel automne.
Fr. Guy
