La malveillance se manifeste lorsque nous choisissons de servir le mal, de faire du tort pour le plaisir de nuire, de critiquer gratuitement. Elle se cache derrière nos intentions négatives et notre tendance à discréditer le bien accompli par autrui. Même lorsque nous ne trouvons rien à redire sur les actions positives d’une personne, nous sommes parfois tentés de lui prêter de mauvaises intentions, de chercher la petite bête.
Dans l’évangile du jour, les scribes s’opposent à Jésus et cherchent à discréditer le bien qu’il accomplit. Ils voient le mal derrière ses actions positives et lui prêtent de mauvaises intentions. Être malveillant, c’est ainsi chercher à discréditer le bien, même lorsque cela va à l’encontre de nos propres intérêts.
Jésus, ce possédé…
Pourtant, Jésus était possédé par quelque chose de bien plus puissant : l’amour des autres. Il était animé par l’Esprit de Dieu, le désir de soigner, guérir et libérer les personnes emprisonnées par le mal. Les passionnés de Dieu, ceux qui œuvrent pour des causes justes, sont souvent considérés comme des “possédés”. Ils dérangent par leur façon d’aimer Dieu et leur prochain, bousculant les égoïstes et les haineux.
Que le Seigneur fasse de nous des “possédés” comme l’était Jésus, animés par l’amour et la charité. Qu’il nous épargne d’être possédés par la haine, la jalousie et la malveillance, car ces venins tuent d’abord ceux qui les portent.
