Saint, Saint, Saint est le Seigneur, Dieu de l’univers. Toute la terre est remplie de sa gloire.
Isaïe a vu la l’extraordinaire beauté de Dieu, qu’on appelle sa gloire. C’est pour l’avoir vu qu’il répond à la voix qui demande ‘’qui enverrai-je? Qui sera notre messager?’’, me voici, envoie-moi.
Simon a vu indirectement la gloire de Dieu, en constatant le succès miraculeux de leur pêche. Il ne sait pas qui est cet homme Jésus, mais il sait qu’il agit de la part de Dieu, et par la puissance de Dieu. Si bien qu’il s’épouvante, et veut que Jésus s’écarte de lui, parce qu’il ne faut pas qu’un pécheur soit admis en présence de Dieu. Mais ayant vu quelque chose de la grandeur de Dieu, il puise dans son émerveillement le courage, la liberté de tout laisser et de suivre Jésus.
Je pense que c’est le prérequis de toute œuvre à laquelle on consent pour être au service de Dieu, pour nous conformer à la volonté de Dieu. Il faut avoir vu quelque chose de sa gloire, de sa grandeur, de son immensité, de sa beauté, de sa bonté.
Dieu le sait. Il sait qu’on ne le sert pas à coup de volonté, mais plutôt, qu’on se met à son service mûs par l’expérience de sa réalité, de sa grandeur.
Demandons-lui donc avec confiance ce dont Dieu le Père sait que nous en avons besoin pour vouloir nous mettre à son service, pour consentir à suivre son Fils. Demandons-lui la grâce de voir quelque chose de sa bonté, de sa beauté, de son excellence, de sa gloire.