Jésus affirme essentiellement deux choses dans l’évangile d’aujourd’hui.
Une première, que nous savons par ailleurs, puisque les scientistes nous le disent. Le monde tel que nous le connaissons, aura une fin.
Mais la deuxième ne pouvait venir que de lui, et dont le livre de Daniel, que nous avons entendu en première lecture.
L’annonce de Jésus, c’est qu’en ce dernier jour qui ne peut manquer d’advenir, il reviendra, cette fois en gloire, pour racheter, délivrer du péché, de la souffrance et de la mort, au minimum, tous ceux qui sont marqués du signe de la croix, mais aussi, nous le croyons, une multitude. Tous ceux, toutes celles qui sont identifiés dans les béatitudes, tous ceux toutes celles qui sans le savoir, auront imité Dieu dans leur vie terrestre, tous ceux, toutes celles qui à leur insu auront dit oui, par leur manière de vivre à l’offre divine et universelle de vie en abondance.
Oui, il va revenir en gloire au dernier jour pour nous rendre la vie en abondance.
Il s’ensuit naturellement une consigne : Puisque nous ne savons ni le jour ni l’heure de sa venue, il convient de vivre nos vies comme une attente de ce jour bienheureux. Veiller. Que l’attente pleine d’espérance soit la trame de nos vies. Chercher en tout temps à se maintenir dans l’état dans lequel on espère qu’il nous trouvera le jour où il viendra.
Il viendra pour tous les élus. Mais dans le temps de l’histoire, nous sommes, nous, les chrétiens, les seuls à le savoir. Plaise à Dieu alors, que ça paraisse. Que notre attente, notre vigilance, notre sereine espérance paraisse dans nos vies, et provoque, chez ceux, celles qui en sont témoins, une question, une perplexité qui pourrait les conduire à notre évangile, à notre foi, à notre bienheureuse espérance. Oui, par la grâce de Dieu, puissions-nous être les témoins dans notre temps du grand jour à venir, du jour de notre délivrance. Le jour où toute chair verra la gloire et le salut de Dieu.
