La bonté de l’humanité

Paroisse Saint-Jean-Baptiste – Ottawa https://sjb-ottawa.org

Il y a quelque chose de très beau dans les textes de ce dimanche. C’est la bonté de l’humanité qui y est affirmée. Nous sommes pécheurs, nous ne le savons que trop. Les Écritures ont en font état, abondamment. Mais nous ne sommes pas que pécheurs, et nous avons les deux braves dames des textes de ce jour pour nous le rappeler.

Une pauvre veuve, une veuve qui pense qu’elle va préparer le dernier repas pour elle et son fils, pour ensuite mourir, cette veuve païenne, à la demande du prophète Élie, prépare d’abord pour lui, et ensuite pour elle et son fils, un repas.

Et la pauvre veuve de l’évangile qui met dans le trésor du Temple plus que tous les autres donateurs, car elle y met tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Il y a dans ces deux gestes une profonde générosité, une profonde confiance en la providence, sortant du cœur naturel, proprement humain, de deux femmes.

Il n’y a donc pas que du méchant chez les humains. Il y a du bon. Vous vous dîtes peut-être, ‘’Tell me something I didn’t already know’’. Qu’il y a du bon en humanité, c’est l’évidence même. D’accord, mais n’est-ce pas important que cette conviction apparaît dans nos Écritures chétiennes, qui sont la norme de tout ce que nous croyons, de tout ce que nous tenons pour vrai.

Réjouissons-nous en, car nos Écritures l’attestent et le confirment : Il y a du bon, même, beaucoup de bon, dans l’humanité.